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Avez-vous entendu parler de la foire d’automne ? Je crois que c’est la Mairie qui a mis ça en place. Je me réjouis de voir tout cela : il y a des animations pour les enfants, des stands d’artistes, je crois qu’ils vont monter une pièces de théâtre aussi. Sans compter que les commerçants et restaurateurs locaux proposent de bonnes choses à manger…Il y a toujours quelque chose à y faire, peut-être que ça vous plairait. Retrouvez le résumé détaillé de l’intrigue ici !
Tenby, novembre 2020 8°C/11°C ♣ Alors que l’hiver s’approche à grands pas, l’automne s’est bien installée et la pluie balaye régulièrement Tenby. Le fameux brouillard anglais se fait de plus en plus fréquent, alors que les pêcheurs espacent leurs sorties en mer. Quelques tempêtes sont à prévoir, ne vous promenez pas trop en front de mer par grand vent !
La foire fait l’objet de toutes sortes de rumeurs…Tout cela va être riche en événements. C'est toujours une telle joie de voir de l'animation à Tenby, en plus Et puis on a besoin de souffler un peu après toute cette histoire d'incendie... Et vous, allez vous y faire un tour ? Donnez votre avis ici !
TON PSEUDO : Maria TON AVATAR : Rachel Weisz TES CRÉDITS : aslaug (avatar), sial (signature), tumblr (gifs) TA DISPONIBILITE RP : En cours : Emma, Abel, Sam, Luke, Charlie. (5/5)
RAGOTS PARTAGÉS : 43 POINTS : 202 ARRIVÉE À TENBY : 05/04/2020 ÂGE DU PERSONNAGE : 44 ans (2 mars 1976) CÔTÉ COEUR : Célibataire. PROFESSION : Libraire, ex-chirurgien dans l'armée. REPUTATION : Elle n'est pas très sociable, et elle n'a pas l'air de trop aimer parler d'elle, c'est dommage, avec son métier...mais surtout, elle est d'une vulgarité sans bornes !
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Sujet: Blank pages | Emma Sam 25 Avr - 14:48
The silence is golden To books I am beholden
Quelques discrets rayons de soleil embaumaient au petit matin l’atmosphère de Tenby qui se calfeutrait encore dans le silence le plus absolu. Un claquement de portière résonna pourtant sur le parking du B&B. Il était aux alentours de six heures et Terri s’engouffrait dans son véhicule pour débuter sa véritable première journée à la librairie. Il était loin le temps des urgences et des bombardements, celui des cris et du sang, des terres arides et des mélopées moyen-orientales. Pourtant, elle continuait encore de se lever aux aurores, fidèle à sa discipline militaire. La tranquillité doucereuse de ce petit village de campagne n’adoucissait malheureusement pas encore le caractère de la quadragénaire qui s’apprêtait à préparer sa boutique. En effet, elle qui aimait l’ordre et la discipline avait encore du pain sur la planche. Il suffisait de jeter un œil par l’un des carreaux tout juste rafraîchis de sa boutique pour apercevoir ici et là quelques monticules de cartons encore scellés, un aspirateur débranché ou un vieux gobelet de café abandonné près de la caisse enregistreuse tranchant avec le décor pourtant très soigné de l’établissement.
Et quel établissement. Terri avait mis la main sur un véritable petit joyau auquel elle avait voulu redonner un nouveau souffle. Il avait nécessité plus que quelques coups de pinceaux et la suppression de quelques ornements trop modernes à son goût pour rendre aux lieux leur authentique cachet. Elle n’avait cependant pas voulu rebaptiser cette institution de peur de décontenancer les habitués – sûrement très âgés. En revanche, elle avait apposé une plaque de laiton doré au-dessus de l’entrée, laquelle dévoilait d’emblée ses penchants pour les locutions latines bien atypiques : AD AUGUSTA PER ANGUSTA, le mot de passe des conjurés dans Hernani. Sûrement était-ce un peu trop obscur pour des non-initiés à la littérature française mais elle s’en moquait éperdument à vrai dire. Une librairie se devait être un univers à part entière, non un commerce. À cet égard, Terri avait mis tous ses efforts à la transformer comme elle l’entendait : si elle conservait son éternelle devanture sobre, elle avait pour l’intérieur décidé de bouleverser la grande majeure partie des rayonnages et de scinder la boutique en deux univers.
Ainsi, alors que l’entrée demeurait baignée de soleil et gardait son aspect minimaliste avec le coin presse et la papeterie, la lumière se faisait cependant plus tamisée et chaleureuse au fil de la traversée des nouveaux rayons, comme s’il s’agissait d’un véritable voyage à travers le temps. Les murs autrefois neutres étaient désormais habillés par des rayonnages en chêne qui recueillaient les livres dans un écrin de moulures et de crédences néogothiques, le sol s’était vêtu d’une moquette écarlate tandis que le plafonnier éclairé aux néons avait disparu au profit de petites lanternes d’inspiration XVIIIème. Chaque précieux détail était pensé pour emporter les lecteurs deux siècles en arrière, jusqu’à l’usage même d’échelles en bois de châtaigner. Terri avait soigné l’ambiance feutrée de cet antre où Lord Byron, Tirso de Molina, Musset et Shakespeare côtoyaient Ian Flemming, J.K Rowling et de la littérature féministe dans un même écrin. C’était un patchwork étonnant d’ouvrages et d’auteurs, un savant mélange de livres post-modernes et de littérature classique rangés sans condescendance aucune, puisque même les bandes dessinées avaient gardé toute leur place.
Toutefois, pour l’heure, la patronne s’emparait des liasses de journaux qui venaient tout juste d’être jetés sur le perron de son établissement avant de s’assurer que la porte de son établissement demeurait bien ouverte. L’odeur de poussière et du parquet ciré étaient encore très prononcés mais ne la découragèrent pas pour autant. Pourtant, bien qu’elle s’était affairée toute la matinée pour être fin prête à recevoir ses premiers clients dès onze heures, elle devait bien admettre à plus de trois heures de l’après-midi qu’elle avait peut-être été un peu trop optimiste en se refusant à faire de la publicité pour sa boutique. Seule une petite poignée d’âmes s’étaient aventurées à passer le nez à l’intérieur et elle n’avait conclu qu’une seule vente. Avait-elle besoin d’aide ? Assurément. Allait-elle en demander ? Sûrement pas. Les mains posées de part et d’autre de ses reins, debout derrière sa caisse, elle souffla lourdement en regardant l’entrée désespérément vide avant de se remettre au travail afin d’éviter de se tirer une balle dès le premier jour.
Ainsi, consciencieusement affairée avec une pile d’ouvrage qu’elle emballait dans du papier kraft pour réaliser un «blind date» livresque à destination des plus curieux, elle ne se rendit pas immédiatement compte qu’une silhouette blonde s’était aventurée dans son antre.
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vertigo
Les tristesses de la vie se dissipent aux rayons de l'amour fraternel comme les gelées d'automne fondent le matin quand le soleil se lève. Félicité Robert de Lamennais, Le livre du peuple (1838)
Emma Collins
MEMBRE ♣ Un voisin à surveiller
TON PSEUDO : loupiote TON AVATAR : elle fanning TES CRÉDITS : stellaire (av) TA DISPONIBILITE RP : Présente, totalement dispo RAGOTS PARTAGÉS : 94 POINTS : 571 ARRIVÉE À TENBY : 20/12/2019 ÂGE DU PERSONNAGE : 23 ans (18 août) CÔTÉ COEUR : célibataire, le coeur en vrac PROFESSION : étudiante en littérature à l'université de Swansea
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Sujet: Re: Blank pages | Emma Jeu 30 Avr - 16:53
Blank pages
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Sur les rayons des bibliothèques
je vis un monde surgir de l'horizon.
Terri Greenfeld
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Sujet: Re: Blank pages | Emma Lun 4 Mai - 20:19
Aussitôt qu’elle entend une voix cristalline l’interpeller, Terri délaisse sous ses doigts le papier froissé et les chutes de ficelle. Elle s’arrête immédiatement pour redresser la tête et accueillir l’ange blond qui vient de pénétrer dans son antre. En effet, la première chose qui frappe la libraire, c’est bien cette chevelure d’or et ce teint de porcelaine duquel deux prunelles émerveillées se détachent, si différents des visages qu’elle avait pu rencontrer jusque-là. Alors, naturellement, elle la décrit du regard un petit instant, suspendue aux lèvres de cette dernière qui semble bel et bien transportée. D'ailleurs, pour l'œil aguerri de la militaire qui perçoit habituellement rapidement les faiblesses de ces interlocuteurs, la première chose qui l'interpelle n'a rien de stratégique. Bien au contraire. La première image que lui évoque cette étudiante sont les romans romantiques du XVIIIème et principalement les héroïnes de Jane Austen. Toutefois, ses vieux réflexes s'éteignent sous les réactions franches, à peine voilées de cette dernière qui sont autant de trésors pour Terri qui n’a pas encore eu la chance d’avoir le moindre retour sur sa petite réalisation.
Surtout, voir une jeune femme préférer s’attarder si lentement sur chacun des détails de sa librairie plutôt que s’adonner aux joies de l’ère numérique lui redonne sitôt le sourire qu’elle avait lentement perdu. Il est évident que tourner en rond dans sa boutique l’a quelque peu rendue amère et l’a irritée, mais à présent ses traits chagrinés semblent s’être profondément détendus. Inspiration plus lente, moins nerveuse, la libraire devient plus aimable. Il faut bien avouer qu’il n’y a guère près de l’odeur de cellulose des pages de vieux ouvrages et de l’odeur d’amande dégagée par la décomposition de l’encre que l’israélienne s’adoucissait. Tranchant avec son caractère habituel, Terri devient tout autre dans cet univers : elle laisse les livres attendrir la terre sauvage qu’est son cœur et surtout, son terrible caractère.
Alors, délaissant rapidement son comptoir, Terri se détourne de ses préparations pour s’avancer vers la jeune blonde, un sourire bienveillant aux lèvres face au compliment qu’il lui est donné à entendre. « Merci beaucoup… Je suis ravie de voir que cet endroit puisse plaire à quelqu’un d’autre que moi. J’ai pris le risque de changer la décoration et je dois dire que jusqu’à présent, elle a eu l’effet escompté : faire jaser. » En effet, pour la libraire, toute publicité est bonne à prendre, qu’elle soit bonne ou mauvaise, l’important était qu’on parle de son commerce. Ainsi, sur le ton de la confidence, la brune se rapproche de quelques pas et vient se placer près de sa cliente, les yeux tournés vers les nouveaux rayonnages et cette décoration si singulière, laquelle a déjà été préalablement décriée par le voisinage en déambulateur. Et il semblerait de toute évidence que ce soit très bien ainsi, à en voir la stupéfaction heureuse de cette petite blonde sur laquelle toute l’attention de Terri s'est focalisée.
Étrangement, elle a envie de connaître l’avis de cette jeune inconnue, ce qui dénote particulièrement avec ses habitudes : est-ce parce que la décoration lui plaît ? Sa franchise ? Ou encore la manière dont elle semble être revenue dans son élément à l’image d’un poisson qui respirerait enfin après être resté hors de l’eau trop longtemps ? L’israélienne reste muette. Les clients de ce genre sont une denrée rare. Un œil intrigué, l’autre amusé, elle reste attentive à chacune des expressions de la blonde tentant de discerner sous cette timidité féroce qui transparaît d’elle, l’objet de sa visite. « Pardonnez-moi, je ne vous ai pas posé la question la plus importante… Comment puis-je vous aider ? » Sur le même ton doux, les bras décroisés, la propriétaire pose sa question, prête à aller dénicher l’objet de ses convoitises jusque dans les tous derniers cartons.
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Sujet: Re: Blank pages | Emma Mar 12 Mai - 9:01
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Sujet: Re: Blank pages | Emma Ven 22 Mai - 18:40
Songeuse, ça Terri l’était en voyant le répondant dont cette jeune femme semblait être pourvue. Il fallait dire que sa réponse lui avait plu, elle était franche et dénotait d’un avis bien tranché, voir piquant. Il fallait avouer qu’il était bien rare qu’une silhouette si frêle et d’une beauté si lisse, si pure vienne à la surprendre de la sorte, elle qui mettait si souvent les individus qu’elle croisait dans des cases – non pas qu’elle avait des préjugés bien ancrés, mais le poids des années lui avait appris à se protéger, de n’importe qui. Alors, quand elle entendît la demande particulière de sa charmante visiteuse, elle fût doublement surprise. En effet, la brune commença premièrement par froncer les sourcils devant la singularité de la demande mais resta silencieuse : elle savait qu’elle avait besoin d’un sacré coup de main, que ce soit pour la vente comme pour la gestion des stocks, ainsi que pour ses absences, qu’elle s’évertuait à masquer mais qui s’imposaient sans crier gare. Toutefois, elle restait curieuse et avait bien envie de découvrir ce que cette jeune étudiante pouvait avoir dans le ventre, ses vieux travers militaires réapparaissant même ici.
« Je n’ai pas besoin de lire votre C.V, je peux déjà le deviner : maîtrise de la bureautique, cours de babysitting ou de soutien scolaire, quelques qualités qui font de vous la meilleure stagiaire au monde et puis le nom du club de lecture ou de théâtre de votre université ? » commença Terri en soulevant un sourcil tandis qu’elle scrutait la réaction de la blonde, à la manière d’un DRH. Néanmoins, elle ne pouvait ignorer qu’elle ressentait la timidité de cette dernière, qu’elle avait remarqué tous ses gestes nerveux et sa manière de prendre sur elle pour plaire. C’était peut-être le lot de tous les candidats mais Terri resta suspendue un petit instant avant de reprendre d’un ton moins formel, plus doux, comme pour gommer ses airs bien trop stricts qu’elle se donnait : « J’ai toujours trouvé ça idiot de demander à des jeunes d’avoir de l’expérience avant même de leur donner leur chance. Ici, j’ai simplement besoin de quelqu’un qui a envie de transmettre la passion de la lecture aux autres, qui aime prendre soin des ouvrages et qui sait vendre aussi, c’est important. » Tournant la tête vers l’ordinateur qui traînait sur le bureau de l’entrée, Terri commença à se diriger vers ce dernier afin d’aller consulter la comptabilité de son établissement et surtout, donner un peu de répit à cette candidate. Tout en pianotant dans ses dossiers, la libraire ajouta à la volée, sans lever les yeux de l’écran, presque sur le ton de la confidence : « Je pense que le manque d’argent est une motivation assez sérieuse qui vaut toutes les lettres possibles et inimaginables. » Terri se souvenait de ses premières années d’études à Manhattan où elle trimait à faire la serveuse et la plonge dans un vieux restaurant touristique italien pour payer son loyer en plus des cours qui l’épuisaient. Alors, même si sa librairie était bien loin de faire assez de recettes pour pouvoir se payer une employée, elle n’avait pas envie de laisser une gamine pleine d’entrain sur le carreau. Pour l’heure, toutefois, elle se risqua à proposer un marché : « Si plutôt que de vous demander des recommandations ou de vous proposer une période d’essai, je vous demandais de réaliser un petit exercice ? Je vous laisse réaliser la deuxième vitrine comme vous le voulez et si cela me plaît, je vous embauche sur-le-champ. Est-ce que cela vous convient ? » proposa la brune en se redressant de sa chaise pour découvrir la réaction de la candidate.
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Sujet: Re: Blank pages | Emma Dim 31 Mai - 19:59
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Sujet: Re: Blank pages | Emma
Blank pages | Emma
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